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Autour du manoir, les jardins forment un ensemble vivant, où la pierre, les arbres et la lumière composent des atmosphères très différentes.
Ce qui frappe ici, c’est le calme.
Et cette possibilité d’être ensemble… ou de s’isoler quand on en a envie.
À l’ouest, protégé par le bois, se trouve un espace presque secret.
Un terrain riche, humide, très verdoyant, où l’été reste doux et respirant.
Fleurs et feuillages s’y mêlent, offrant une première respiration après la cour.
Plus loin, les taupinières dessinent un paysage inattendu.
En suivant le chemin, la perspective s’ouvre.
Une longue allée de charmilles encadre la vue, formant une véritable cathédrale végétale.
Au centre, un cercle prolonge ce sentiment d’espace et de grandeur naturelle.
Derrière la maison, un petit jardin de buis mène à un espace plus intime : un grand arbre qui retombe légèrement, un rosier grimpant aux fleurs blanches, et le noyer du manoir — couché par une tempête, mais revenu à la vie.
C’est un coin très paisible, un repère émotionnel pour beaucoup.
Buttes douces, cognassiers, pommes ornementales, rosiers…
Un jardin ancien, structuré, qui porte encore le nom de “roseraie”.
Le vieux verger est un témoin du passé, un fragment de ce qu’il fut autrefois.
Nous avons souhaité lui répondre en créant, dès 2021, un jeune verger : pommiers, poiriers, pruniers.
Un geste simple : prendre soin de l’histoire du lieu, et préparer la suite.
Au nord comme au sud, les prairies ouvrent le paysage.
On y croise souvent Yarilo, notre bœuf Highland, Opi le poney, les chiens Juanna et Umi accompagnées de Deus notre mouton chien…
Des silhouettes tranquilles qui font partie du quotidien du manoir.
Nous n’avons que quatre chambres, mais bien plus d’espaces.
Chacun peut trouver un coin pour lire, marcher, respirer, s’isoler ou discuter.
Les jardins ne se visitent pas : ils se vivent, au rythme de la lumière et des saisons.